Vous aurez reconnu le Trident, et le nom GranTurismo. Mais le « Folgore » écrit sur l’aile ? Pas sûr. Idem pour le comédien bidonné sur le siège passager.

Folgore, au cas où l’italien ne serait pas votre langue maternelle, veut dire éclair. C’est ainsi que seront dénommées toutes les versions électriques des prochaines Maserati.

Au cas où vous voudriez connaître l’identité de l’acteur, c’est un certain Sebastian Maniscalco, que vous avez peut-être déjà aperçu sans le remarquer dans The Irishman. Quant à savoir pourquoi Maserati l’a choisi, lui et pas un autre, pour être l’une des premières personnes extérieures à goûter à la version électrique de la nouvelle GranTurismo, on cherche aussi… Attention, c’est un peu gênant. Wow, bro.

Cette brève vidéo, où le directeur du style Klaus Busse et la directrice de la communication Maria Conti lui font faire le tour du propriétaire, permet toutefois d’avoir un aperçu de l’allure et des capacités de la Granturismo Folgore. Avec 1 200 ch, les reprises ne posent manifestement pas trop de problèmes. 0 à 100 km/h en 2,7 s, plus de 320 km/h en pointe, potentiellement 5 minutes pour récupérer 100 km d’autonomie sur une borne ultrarapide : le b.a.-ba de la sportive électrique de 2023, puisqu’il faudra attendre l’an prochain pour découvrir la GranTurismo Folgore sous toutes les coutures.

Dedans, la planche de bord est encore floutée, mais on peut voir que comme sa devancière, la GranTurismo proposera de vraies places arrière. On apprend aussi que cet intérieur sera notamment garni de cuir, de nylon recyclé et de fibre de carbone. Et entendre que dans cette Folgore, un générateur de son tentera de faire oublier le V6 3.0 biturbo de la version thermique, sans même parler de l’ancien V8 4.7 atmo… Snif.

On ignore si les ingénieurs son ont travaillé avec leurs collègues de chez Dodge, mais là aussi, ce n’est pas gagné…