Vous reprendrez bien une louche de jinba ittai ? Au-delà de la simple joie d’en conduire une, il y a toujours quelque chose à fêter en Mazda MX-5. Le quart de siècle, en 2014. Le millionième exemplaire, en 2017. Et déjà son trentième anniversaire, célébré en ce moment au salon de Chicago, celui-là même où la marque avait dévoilé en 1989 ce qui devait devenir le roadster le plus populaire de tous les temps.
En temps normal, Mazda n’est déjà pas avare de séries spéciales pour sa mascotte, qui a ainsi eu droit une Cherry Top en 2017 et une Aki Edition en 2018. Mais là, pour marquer le coup, la marque a concocté une édition ’30e Anniversaire’ autour d’une couleur entièrement inédite, un Racing Orange qui ne déparerait pas dans le nuancier McLaren ou Lamborghini. Concoctée par le designer Keiichi Okamoto auquel on doit déjà l’emblématique Soul Red Crystal et le très élégant Machine Grey, cette nouvelle peinture fait aussi écho au jaune du concept MX-5 Speed Racer, présenté au côté de la MX-5 NA de série au salon de Chicago 1989.
Un orange « comme le soleil levant, une couleur qui rappelle qu’un nouveau jour se lève », avait demandé le chef de projet Masashi Nakayama. Oui, c’est poétique, les réunions de travail, au Japon. On le retrouve à bord sur les passepoils des baquets Recaro en cuir et Alcantara noir, les diverses surpiqûres, les aérateurs et bien sûr les contreportes ton caisse.
L’orange est également de mise sur les étriers des freins Brembo. Ceux-ci prennent place derrière des jantes 17 pouces noires elles aussi inédites sur une MX-5. Du moins sur une MX-5 routière, puisque ces splendides jantes Rays en aluminium forgé sont tout simplement celles des MX-5 Cup.
La MX-5 30e Anniversaire sera produite à 3 000 exemplaires pour toute la planète, toutes carrosseries confondues, ST (capote en toile) et RF (toit rigide rétractable). En Europe, elle ne sera proposée qu’avec le 2.0 184 ch. Les amortisseurs Bilstein seront inclus sur les modèles à boîte manuelle (mais il ne vous viendrait pas à l’idée d’opter pour l’automatique, nous sommes d’accord).
Rendez-vous dans dix ans pour la crise de la quarantaine ?
