Il y a quelque temps, Christian von Koenigsegg avait confié à TopGear qu’il souhaitait repousser les limites du moteur thermique avant que celui-ci ne soit condamné.
Mazda est visiblement sur la même longueur d’onde, qui promettait depuis des mois un nouveau moteur essence aux émissions dignes d’un Diesel. Les caractéristiques de ce Skyactiv-X sont désormais officielles et le quatre-cylindres 2.0 essence atmosphérique qui prendra place sous le capot de la Mazda3 cet automne va faire parler de lui.
Selon Mazda, il peut en effet descendre jusqu’à 4,4 l/100 km et 100 g/km de CO2 en 5 portes/traction/boîte manuelle avec les jantes 16 pouces de la finition d’entrée de gamme. Voire 4,3 l et 96 g sur la version tricorps, plus aérodynamique. Dans tous les cas, c’est fichtrement hallucinant pour un moteur essence, surtout s’il développe 180 ch et 224 Nm. Ce bilan est en effet comparable à celui du Diesel 1.8 Skyactiv-D de 122 ch qui anime déjà la compacte nippone (4,1 l / 107 g), et largement inférieur à celui du 2.0 essence Skyactiv-G 122 ch (5,1 l / 117 g).
Pour arriver à ce résultat, Mazda rappelle qu’il s’agit « du premier moteur essence de série au monde à combiner l’allumage par bougie d’un moteur à essence et l’allumage par compression d’un Diesel. » Le constructeur précise qu’il sera également associé à un système micro-hybride 24 V (c’est déjà le cas sur le Skyactiv-G de la Mazda3) qui récupère l’énergie produite lors des décélérations pour alimenter un petit moteur électrique qui vient soutenir le quatre-cylindres.
La Mazda3 Skyactiv-X est déjà disponible en Fance à partir de 28 200 € en finitions Business Executive (réservée aux professionnels, la plus frugale de toutes avec ses jantes 16 pouces contre 18 pouces pour les autres), Sportline et Exclusive, en quatre ou cinq portes, boîte manuelle ou automatique, traction ou 4×4.