Vous avez bien lu : au moment de transformer son Artura en Spider, McLaren en a profité pour extraire 20 ch de plus du V6 hybride. Fallait pas !
Ces 700 ch seront dès à présent disponibles également sur le coupé. C’est le 3 l biturbo qui passe de 585 ch à 605 ch (4 000 tr/min) grâce à une reprogrammation, toujours associé à un moteur électrique de 95 ch entraînant lui aussi le train arrière. Le couple reste identique à 720 Nm cumulés (2 250 tr/min). En fonction des marchés, ces modifications pourront être appliquées gratuitement aux coupés déjà vendus, mais les propriétaires français (McLaren aurait immatriculé… cinq voitures dans l’Hexagone en 2022-2023) ne doivent pas trop y compter.
L’Artura Spider prend 62 kg par rapport au coupé, essentiellement liés à la motorisation du toit rigide rétractable (comptez 11 s pour l’actionner dans un sens ou dans l’autre), soit 1 457 kg à sec. Comme toujours, McLaren promet une rigidité parfaitement intacte en configuration ouverte grâce à la structure monocoque en fibre de carbone. Cela leur a permis de se concentrer sur d’autres améliorations qui arriveront simultanément sur le coupé. Oui, vous pouvez considérer ça comme un petit restylage. Tout est bon à prendre pour tenter de recoller aux basques de la redoutable Ferrari 296…
Outre de nouveaux supports moteur plus rigides, les Artura coupé et Spider profiteront ainsi d’une aérodynamique peaufinée pour un meilleure refroidissement du moteur et des freins carbone-céramique, d’un amortissement à la réactivité en hausse de 90 % pour un comportement encore plus tranchant (toujours sublimé par l’une des dernières directions du marché à assistance 100 % hydraulique), tandis que la boîte double embrayage à huit rapports a été recalibrée pour des temps de passage réduits de 25 %. La note d’échappement est aussi annoncée plus évocatrice.
Les performances de l’Artura Spider n’ont quasiment rien à envier à celles de la version fermée : 0 à 100 km/h 3 s, 0 à 200 km/h en 8,4 s (+0,1 s), vitesse de pointe bridée électroniquement à 330 km/h.
En parallèle, l’Artura se veut aussi « la décapotable McLaren la plus économe en carburant de tous les temps », ce qui est la moindre des choses quand toutes les précédentes étaient animées par un V8 100 % thermique. Grâce aux 33 km d’autonomie en mode électrique de la batterie 7,4 kWh (+ 2 km par rapport à l’Artura coupé au lancement), McLaren annonce seulement 4,8 l/100 km et 108 g, ce qui lui permettra de se soustraire symboliquement au malus écologique en France.
« L’Artura est sans aucun doute la supercar nouvelle génération par excellence, quel que soit le modèle que vous choisissez, résume le PDG de McLaren Michael Leiters. Nous avons amélioré le moteur et les systèmes châssis pour offrir plus de puissance, plus de performances dynamiques et des niveaux encore plus élevés de connexion avec le conducteur, sans aucun compromis dans la conduite au quotidien. Et maintenant, en plus de la nouvelle Artura Coupé, nous proposons l’Artura Spider, une nouvelle décapotable qui bénéficie de toutes ces améliorations et qui vient enrichir notre gamme d’une supercar McLaren découvrable d’un nouveau genre ».
L’Artura Spider devrait arriver juste à temps pour l’été, au tarif de 271 700 € sur le marché français. La Ferrari 296 GTS l’attend de pied ferme.
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