Ceci est la version à peine conceptisée d’une auto que vous pourrez sans doute découvrir très bientôt en concession. Comme son nom l’indique, ce GLB s’intercalera entre les GLA et GLC dans la gamme des SUV Mercedes, qui inclut aussi le GLE, le GLS et le G tout court.
Il s‘agira d’une énième auto basée sur la plate-forme traction/moteur transversal de la Classe A, après la Classe A Berline, la Classe B, les CLA et CLA Shooting Brake, et le GLA qui ne saurait tarder à être remplacé. Le GLB laissera à ce dernier des « lignes façon coupé » et « le dynamisme de conduite »(dixit Mercedes) pour « mettre l’accent sur l’habitabilité et la robustesse. »
Sur 4,63 m de long, il offrira sept places, une première sur cette base technique qui voit pour l’occasion son empattement porté à 2,83 m (10 cm de plus que sur les Classe A et B). La deuxième rangée de sièges coulisse sur 14 cm en longueur pour optimiser l’espace aux jambes entre ses occupants et ceux du troisième rang, et les dossiers sont ajustables sur huit positions. L’accès aux deux sièges du fond a été particulièrement soigné. Voilà pour l’habitabilité, qui sera le fonds de commerce du GLB face à un GLC au gabarit identique (4,65 m de long) mais au positionnement plus haut de gamme avec sa plate-forme de Classe C (propulsion/longitudinal) plus favorable à l’agrément de conduite qu’à l’espace à bord. En l’absence d’une Mercedes Classe B sept places, voilà aussi de quoi répliquer à la BMW Série 2 Gran Tourer, mais sous les atours plus sexy d’un SUV. Et pendant qu’il y est, piquer des parts de marché aux Peugeot 5008 et autres Volkswagen Tiguan Allspace chez les généralistes…
Vous aurez reconnu la planche de bord des Classe A, Classe B et CLA, articulée autour de la fameuse commande vocale « Hey Mercedes » censée comprendre à peu près tout ce que vous lui dites. Qui sait, peut-être l’intelligence artificielle aura-t-elle pris des cours de français depuis notre dernier essai, mais on a quelques doutes. Comme sur la présence sur le modèle de série de la sellerie en cuir retourné à coutures « gant de base-ball » et des jolies boiseries du concept, mais peut-être sera-t-on agréablement surpris.
Pour inspirer la robustesse (et le respect), le GLB pourra compter sur ses lignes. Les roues 17 pouces chaussées de pneus mixtes, les LED et le coffre de toit, c’est pour la parade, et ça ne passera pas le cap de la série. Mais on retrouvera telles quelles ces formes bien carrées, les plus anguleuses sur un SUV Mercedes depuis le GLK (le Classe G est hors concours). Plus Jeep Renegade que BMW X2, si vous voulez. Et ça lui va plutôt bien, à notre avis.
Le concept est animé par un 2.0 turbo de 224 ch, comme les A et CLA 250. Nul doute que ce moteur coiffera l’offre de lancement, au-dessus de plusieurs moteurs essence et Diesel. La puissance est ici distribuée aux quatre roues (80/20 en standard entre l’avant et l’arrière, jusqu’à 50/50 en fonction des conditions d’adhérence) via une boîte à double embrayage et huit rapports.
Quand arrivera-t-il pour de vrai ? Le GLA avait été dévoilé au salon de Shanghai 2013 sous forme de concept, et quelques mois plus tard à Francfort pour le modèle définitif, commercialisé en mars 2014. On peut donc s’attendre à découvrir le GLB de série en septembre, et à en prendre le volant au début de l’année prochaine.