Bienvenue à la Mercedes Vision EQS, un concept car qui préfigure sans doute le futur alter ego électrique de la Classe S. La preuve : Mercedes la présente comme « une pionnière pour toute la famille EQ », ce qui signifie que l’EQS fera pour les Mercedes électriques ce que la Classe S a toujours fait pour toute l’industrie automobile : défricher. C’est elle qui étrennera les technologies les plus avancées avant qu’elles ruissellent progressivement aux échelons inférieurs de la gamme.
Comme tout le reste du marché, le segment des limousines va sans doute voir émerger une offre 100 % électrique – Jaguar l’a déjà officialisé à propos de la prochaine XJ – faisant une part croissante à la conduite autonome. Si l’EQS revendique une autonomie de niveau 3, Mercedes insiste sur le fait qu’elle sera gratifiante à conduire.
« Le plaisir de conduire restera une vertu dans le futur », promet Mercedes. Nous voilà rassurés. Outre un comportement dynamique, la marque prévoit des performances dignes de ce nom, un critère impossible à négliger depuis que Tesla a creusé son sillon.
Certes, ce n’est pas encore une Model S P100D en mode Ludicrous, mais il y a déjà de quoi faire : 476 ch, 760 Nm, via un moteur sur chaque essieu (transmission intégrale, vectorisation de couple, tout ça), pour un 0 à 100 km/h en 4,5 s. La batterie annonce quant à elle une autonomie de 700 km et une recharge jusqu’à 350 kW (80 % en moins de 20 minutes).
Mercedes insiste sur une démarche « du puits à la roue » pour réduire les émissions de CO2 non seulement lorsque la voiture est en usage mais sur l’ensemble de son cycle de production. Cela se traduit notamment par un habitacle garni de matériaux recyclés et de cuir végétal. Pas d’inquiétude, on y trouve tout de même tous les gimmicks imaginables sur un concept car : des sièges à la forme impossible, des écrans partout.
L’extérieur est du genre épuré (si les Mercedes actuelles pouvaient en prendre de la graine…), sauf peut-être en ce qui concerne l’éclairage : l’EQS est un véritable arbre de Noël garni de 188 LED à l’avant et 229 à l’arrière, utilisables pour afficher des informations à l’attention des autres usagers (dont paradoxalement la majorité ne sait déjà pas utiliser un clignotant).
Cela ne devrait pas se retrouver à court terme en série, pas plus que les jantes 24 pouces. En revanche, les formes générales apparaissent presque réalistes en plus d’être élégantes, se contentant de réinterpréter l’idée une grande berline Mercedes en tenant compte d’une architecture 100 % électrique beaucoup plus flexible.
Bref, l’EQC va sans doute bientôt se sentir un peu moins seul.
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