Mini a enfin dévoilé les versions thermiques de sa citadine vedette. Qui, si vous avez bien suivi, ne s’appelle plus Mini tout court (ou Hatch, pour les intimes) mais Mini Cooper, avec différents suffixes pour chaque version.
Les électriques s’appellent à présent Cooper E (184 ch) et Cooper SE (218 ch). Chez les thermiques, l’ancienne Cooper devient la Cooper C. Elle est animée par un 3 cylindres 1,5 l turbo de 156 ch (+ 20 ch), pour un 0 à 100 km/h en 7,7 s. La Cooper S reste la Cooper S, avec un 4 cylindres 2 l turbo développant désormais 204 ch (+ 26 ch). Ces deux motorisations de lancement sont associées d’office à une boîte à double embrayage.
Si les proportions de cette Mini thermique vous interpellent par rapport à vos souvenirs d’une électrique qui avait un je-ne-sais-quoi de bancal, vous avez l’œil : malgré les apparences, on a affaire à une tout autre autre voiture. La Mini Electric, comme le futur Aceman, est en effet basée sur la plate-forme L.E.M.O.N (sic) du groupe chinois Great Wall, 100 % électrique, déjà vue sur l’Ora Cat. Elle est d’ailleurs pour l’instant produite exclusivement en Chine.
La Mini thermique, toujours fabriquée à Oxford, reprend quant à elle la plate-forme de sa devancière, celle de toutes les tractions du groupe BMW. Son empattement ne bouge pas : 2,50 m, soit 3 cm de moins que sa demi-sœur électrique, pour une longueur de 3,88 m (2 cm de plus que l’électrique). Elle est aussi 3 cm plus basse.
Au moins, plus rien ne cloche dans cette silhouette, même si elle conserve le museau un peu proéminent de la précédente génération. Sans ce nouveau popotin et ses feux arrière biseautés, on pourrait d’ailleurs parler d’un gros restylage. Le changement de génération est bien plus sensible à bord où, comme dans l’électrique, un énorme écran OLED circulaire de 24 cm de diamètre personnalisable tient lieu de console centrale et de combiné d’instrumentation (qu’on peut compléter en option par un affichage tête haute). C’est aussi par ce dernier qu’il faudra maintenant passer pour régler la clim, grrr.
Le mobilier apparaît pour le moins minimaliste, malgré les efforts sur l’éclairage d’ambiance. Vous vous demandez où est passé le sélecteur de boîte ? Il est juste en dessous de l’écran, entre la traditionnelle commande rotative de démarrage et le bouton du frein à main électrique. Notez le nouveau volant dont la troisième branche est une bande textile tendue entre le moyeu et la jante. Et qui conserve de bons vieux boutons cliquables sous les pouces plutôt que de céder à la mode du retour haptique.
La gamme se décompose maintenant en quatre niveaux : Essential, Classic, Favoured et… JCW, qui n’est plus la version survitaminée de la Cooper S mais devient une simple finition sportive, disponible dès la Mini C.
Vous pouvez déjà commander la Mini Cooper C à partir de 30 720 €, et la Mini Cooper S à partir de 34 720 €. Ou espérer des modèles plus accessibles dans la lignée des anciennes One, ou au contraire une GP. Comme toujours, d’innombrables séries spéciales plus chics les une que les autres devraient nous aider à patienter.