Avouez, vous aviez oublié son existence. Pour refaire parler de lui, le Nissan Ariya s’offre une version Nismo à la fiche technique alléchante : 435 ch et 600 Nm, soit 129 ch de plus que l’Ariya e-4ORCE 4×4 Evolve+ qui coiffait jusqu’alors la gamme, pour un couple identique. Le 0 à 100 km/h est annoncé en 5 s tout rond (soit un dixième symbolique de moins), le 80 à 120 km/h en 2,4 s. Il n’y a pas si longtemps, c’étaient des chiffres de grosse voiture de sport.
C’est toujours une batterie 87 kWh qui alimente l’ensemble, mais Nissan ne précise pas de combien l’autonomie se réduit par rapport aux 498 km de la version e-4ORCE 306 ch. En revanche, tenez-vous bien (c’est le cas de le dire…), on apprend que l’Ariya Nismo encaisse « des forces latérales plus élevées » qu’une GT-R, grâce notamment à « une amélioration de 12 % de la stabilité en virage par rapport à la technologie e-4ORCE de base » et une suspension dont « les ressorts, les barres stabilisatrices et les amortisseurs ont été modifiés ».
L’Ariya Nismo profite aussi de nouvelles jantes 20 pouces plus légères, optimisées pour réduire la traînée et améliorer le refroidissement des freins. Elles sont chaussées de Michelin Pilot Sport EV.
Le kit carrosserie se veut suggestif avec un bouclier avant redessiné, des bas de caisse plus agressifs, un becquet de hayon et un nouveau diffuseur arrière, le tout rehaussé d’accents rouges. Attention, ce n’est pas que de la frime : Nissan dit s’être inspiré de la Formule E et annonce une traînée en baisse et un appui en hausse.
Non seulement le Nissan Ariya Nismo va exister, mais il sera importé en Europe. Nissan a confirmé son arrivée en France dès janvier 2025. On ne connaît pas encore son tarif, qui devrait dépasser sensiblement les 61 800 exigés pour un Ariya e-4ORCE 4×4 Evolve+.