Il y a deux semaines, on s’extasiait de voir la Nissan GT-R Nismo mise à jour. On a même employé les mots « radicale » et « hardcore ».
Alors quels mots utiliser pour qualifier… ceci ? Cette GT-R n’est évidemment pas sortie de la ligne de production Nissan à Kaminokawa sous cette forme. Franco Scribante Racing l’a spécialement préparée pour la course de côte, et on imagine qu’elle aurait du mal à être homologuée pour rouler n’importe où ailleurs.
Il y a des ailerons à peu près partout. Étrangement plus à l’avant qu’à l’arrière. La face avant de la voiture a été déshabillée pour favoriser le refroidissement, puis s’est vu greffer non pas un, mais deux énormes ailerons. Le premier au ras du sol n’a rien à envier à une Formule 1. Le deuxième, au niveau du capot, est… tout sauf conventionnel, et un peu ridicule il faut l’admettre. Mais au moins le sous-virage ne doit plus être qu’un lointain souvenir.
Et ça, c’est seulement à l’avant… À l’arrière, oubliez tous vos repères habituels. L’immensité de l’aileron qui coiffe la malle n’a d’égale que celle du diffuseur.
Pourquoi s’être donné tant de mal pour défigurer cette Nissan GT-R ? Pour mieux gérer la puissance phénoménale qui se cache sous le capot : le moteur délivre désormais 1600 ch (contre 570 en temps normal). Il se dit cependant que sa préparation ne serait pas tout à fait terminée, donc il n’est pas exclu qu’elle en gagne encore quelques-uns.
Une chose est sûre, cet engin ira vite lorsqu’il fera ses débuts à la Jaguar Simola Hillclimb à partir du 2 mai, sur les terres de Franco Scribante en Afrique du Sud. Très, très vite.
Photographies par Stefan Kotzé.