Bienvenue à la septième génération de Nissan Z, cette fois dans sa version définitive. Baptisée tout simplement… Nissan Z, c’est un coupé deux places à roues arrière motrices, doté d’un V6 de 405 ch et d’une boîte manuelle. Une voiture de sport comme on les aime, donc. Sauf que l’Europe n’y aura pas droit. Nous sommes tristesse. Mais bon, après tout les Etats-Unis n’ont pas pu avoir la Toyota GR Yaris : il faut bien qu’il y ait une justice.
La Nissan Z arrivera sur le marché américain au printemps 2022. Elle troque le vieux V6 3.7 atmosphérique de la 370Z pour un 3.0 biturbo beaucoup plus puissant (+ 80 ch) et surtout plus coupleux (475 Nm contre 363 Nm). Nissan n’a pas encore dévoilé de feuille chronométrique précise mais promet un 0 à 100 km/h environ 15 % plus rapide qu’auparavant, donc sous la barre des 5 s. Le V6 pourra être couplé au choix à une boîte manuelle à six rapports ou à une boîte auto à neuf rapports.
La Z sera lancée en deux versions, Sport et Performance. La seconde se distingue par un launch control, un talon-pointe automatique sur les boîtes manuelles, un autobloquant, des jantes 19 pouces forgées emballées dans des Bridgestone Potenza S007 (au lieu de Yokohama Advan Sport), des freins renforcés, un échappement sport, un écran tactile 9 pouces et une hi-fi Bose. Bref, c’est celle-là que vous voulez. Ou alors l’édition limitée Proto Spec, inspirée du Z Proto Concept (quasi identique à la voiture de série) de l’an passé.
Côté châssis, Nissan promet une rigidité en nette hausse, une direction assistée à assistance électrique au ressenti amélioré. La géométrie de suspension est inédite, et les amortisseurs annoncés 20 % plus efficaces. Nissan évoque aussi des vitesses de passage en courbe 13 % plus élevées grâce notamment à des pneus avant plus larges.
Le design ? Nous, on aime beaucoup. Selon le directeur du design Alfonso Albaisa, la Z « voyage entre les décennies tout en restant complètement moderne. Elle s inspire aussi bien de la 240ZG (une version exclusivement nippone de la première Z de la lignée) pour le museau que de la 300ZX des années 1990 pour le bandeau de feux arrière. L’intérieur est plus conventionnel mais conserve les trois cadrans caractéristiques au sommet de la planche de bord.
Faites-vous du mal et regardez-la bien, on ne la verra pas sur la route de ce côté de l’Atlantique.