Commençons par ce qui est évident. Oui, l’extérieur ne change pas beaucoup. Vraiment pas beaucoup. Au moins, on ne peut pas dire que le rachat d’Opel par le groupe PSA a perturbé leur ligne stylistique. Elle est propre, sérieuse, sage. Sûrement trop sage même, mais au moins on sait qu’il s’agit bien d’une Opel Astra. Malgré la ressemblance avec la version précédente, celle-ci est plus efficiente. Notamment parce qu’elle est la compacte la plus aérodynamique de sa catégorie, avec un coefficient de 0,26 Cx.
L’intérieur ne change pas beaucoup non plus, mais un peu plus quand même. L’Astra récupère le système d’infotainment de l’Insignia, avec l’écran tactile 8 pouces et le contrôle vocal qui vont avec. Apparaît également en option le système d’appel d’urgence E-Call, qui devrait partiellement compenser la disparition du service OnStar que l’on devait à General Motors.
Les vraies nouveautés se trouvent sous le capot. En entrée de gamme, l’Opel Astra embarque désormais des trois-cylindres turbo à essence d’1.2 l ou 1.4 l. Ils existent dans des variantes plus ou moins puissantes, de 110 à 145 chevaux. Côté diesel, toujours trois cylindres, toujours un turbo, mais 1.5 l, pour des puissances allant de 105 à 122 chevaux. Ce dernier vient même de série avec la toute première boîte automatique à neuf rapports d’Opel. Oui, vous avez bien lu. Neuf rapports sur la petite Astra.
Ces moteurs sont « aussi vifs qu’économiques » selon la marque. Les chiffres semblent le confirmer puisque selon la norme WLTP, le plus gourmand d’entre eux – le 1.4 l essence – ne consomme pas plus de 5,9 l/100 km. Opel vante aussi une baisse des rejets de CO2 jusqu’à 19%.
Remarquable donc. Et il existe aussi une version break plutôt sympathique. Mais ce que l’on veut vraiment, c’est une OPC… Allez Opel, faites-nous rêver !