Il aura fallu patienter un peu pour découvrir la nouvelle Opel Corsa dans sa version thermique. Surprise, elle est à peu près identique à l’électrique. Ce qui n’est pas plus mal puisque la cousine germaine de la Peugeot 208 se révèle être une jolie petite voiture quoi qu’il se cache sous son capot.
En parlant de ça, la Corsa sera lancée en France avec trois moteurs essence et un Diesel (en plus, donc, de la Corsa-e électrique). Le trois-cylindres 1.2 Puretech développe 75 ch dans sa version atmosphérique d’entrée de gamme, et 100 ou 130 ch quand il est turbocompressé. Une boîte automatique huit rapports sera proposée avec le bloc 100 ch, et imposée d’office sur le 130 ch. Le quatre-cylindres 1.5 Diesel promet quant à lui 100 ch pour 4 l/100 km et et 104 g/km selon la norme WLTP.
Rappelons que cette voiture a été développée en seulement deux ans, quand le projet initial a été annulé pour repartir d’une plate-forme PSA après le rachat d’Opel à General Motors. Cela n’a pas empêché notre confrère de TopGear UK Ollie Marriage, lorsqu’il a pris le volant d’un prototype, de le trouver « plutôt agréable à conduire ». La masse inférieure à une tonne en entrée de gamme (un quintal de moins que le modèle précédent) n’y est sans doute pas pour rien.
L’habitacle n’est pas en reste avec une présentation élégante et moderne, autour d’un écran tactile central de 7 ou 10 pouces selon les versions. Et contrairement à la Peugeot 208 qui impose de passer par l’écran, il y a de vraies commandes de clim physiques ! Rendons grâce à Opel de nous épargner d’interminables tâtonnements dans les menus en tentant de garder les yeux sur la route. La Corsa sera par ailleurs la première citadine à proposer un éclairage matriciel adaptatif.
On ne connaît pas encore les tarifs de la nouvelle Corsa, mais déjà sa gamme et les grandes lignes de son équipement, généreux et high-tech comme à l’habitude du constructeur. La Corsa « tout court » disposera ainsi déjà du régulateur adaptatif, de l’aide au maintien dans la voie et de la reconnaissance des panneaux. Au-dessus, une Corsa Edition fera office de fer de lance tandis qu’une Elegance et une GS Line coifferont la gamme avec une saveur luxueuse pour la première, sportive pour la deuxième. À défaut d’une vraie GSI ou OPC, dont il faudra sans doute malheureusement se passer sur cette sixième génération. Eh oui, les temps sont durs.