Nouvelles équipes de F1 : qui pour rejoindre la grille ?
La FIA a fait savoir qu'elle souhaiterait recruter une nouvelle équipe de Formule 1. Voici les prétendants (ou pas).
La F1 a véritablement explosé aux États-Unis ces dernières années. Avec trois Grands Prix sur le sol américain en 2023 et désormais une audience considérable, il serait logique de prospecter de ce côté-là du globe. Haas a montré (dans ses bonnes années…) qu’il était possible de monter une équipe avec des bouts de ficelle. Alors imaginez ce qu’un Andretti pourrait faire avec un vrai budget… Sans parler de la légitimité de son nom en Formule 1, et du savoir-faire accumulé par l’écurie outre-Atlantique où elle est un pilier de l’IndyCar depuis deux décennies. Les Américains ont déjà indiqué que la question financière ne serait pas un problème. Assurément les favoris pour venir grossir les rangs à l’heure où nous écrivons ces lignes.
Il y a encore quelques mois, il paraissait acquis que Porsche, en même temps qu’Audi, rejoindrait la Formule 1 en 2026 à la faveur du prochain changement de réglementation. Il était question qu’ils reprennent Red Bull, mais l’écurie autrichienne les a envoyés paître du jour au lendemain, laissant Audi seul représentant du Groupe Volkswagen en tant que futur sponsor-titre de Sauber (à la place d’Alfa Romeo). Porsche pourrait-il monter son écurie en partant d’une feuille blanche ? Peu probable, même pour une telle superpuissance du sport automobile. Reste qu’ils ont potentiellement les ressources et l’expertise. Allez, s’il vous plaît, Monsieur Blume…
L’expérience désastreuse de Ford en F1 en tant que constructeur, sous les couleurs de Jaguar au début des années 2000, ferait presque oublier son immense palmarès de motoriste. En partenariat avec Cosworth entre 1967 et 2004, le géant américain a en effet glané 176 victoires entre 1967 et 2003 : seuls les moteurs Ferrari, Mercedes et Renault on gagné davantage dans l’histoire de la discipline. Il se dit que Ford étudie un accord avec Red Bull, devenu en 2022 son propre motoriste (avec la bénédiction de Honda) via Red Bull Powertrains, pour faire son grand retour en F1. Il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes…
Un autre nom que l’on aimerait bien voir revenir, sixième au classement des vainqueurs de Grands Prix et détenteur de sept titres constructeurs dans les années 1960 et 1970. Les plus jeunes d’entre nous se rappelleront mieux la résurrection de Lotus entre 2012 et 2015 sur les cendres de l’écurie Renault… qui rachètera ensuite ses anciens actifs pour revenir en 2016, avant de se rebaptiser Alpine. Toujours est-il qu’avec un nom et des livrées aussi emblématiques, et l’implication de Jenson Button et Emerson Fittipadi côté usine, il ne serait peut-être pas si compliqué de remonter une écurie. Non ?
Gordon Murray a réécrit les lois de la physique (et le règlement de la F1) avec sa Brabham à hélice de 1978, qui a remporté son unique course avant d’être bannie de la compétition. Il a réutilisé cette idée sur sa légendaire McLaren F1, et plus récemment sur les GMA T.50 et T.33 sous son nom à lui. Et quel meilleur moyen de mettre la jeune marque sur le devant de la scène que de se lancer en F1 ? F1 où l’effet de sol est de nouveau (plus ou moins) à l’honneur… Les planètes sont alignées, c’est le moment où jamais.
Parti à la retraite après avoir conquis son titre en 2016, Nico Rosberg s’est depuis reconverti en homme d’affaires, consultant de luxe, youtubeur crispant mais aussi directeur d’écurie. Son équipe Rosberg X Racing a même remporté la saison inaugurale en Extreme E (2021), devant celle de son meilleur ennemi Lewis Hamilton, Team X44. Forcément, il n’aurait rien contre lui refaire le coup en Formule 1… L’espoir fait vivre.
Pendant que l’action de l’entreprise joue aux montagnes russes au fil des tweets de son patron, l’idée d’une écurie Tesla s’impose comme une évidence. Mais si, enfin : Elon Musk s’autoproclamerait directeur de l’écurie, avant de virer la moitié de ses salariés et de faire faire des heures sup’ à ceux qui restent pour finir la voiture. Et avec l’Autopilot, même pas besoin de trouver quelqu’un pour tourner le volant !
C’est en très grande partie à Netflix et son docu-drama Drive to Survive qu’on doit la croissance exponentielle de l’audience de la Formule 1 ces dernières années. Il serait logique qu’ils lancent leur propre équipe pour mieux tirer les ficelles, non ? Avec du drama à tous les étages, un accès inégalé aux coulisses, et Will Buxton pour contextualiser les moindres faits et gestes de l’équipe en direct.
Ronaldo a officialisé sa préretraite quitté Manchester United pour un club saoudien moyennant 200 millions de dollars par an jusqu’en 2025. Il aura donc bientôt le temps et encore plus d’argent. Pourquoi ne pas en profiter pour mettre sur pied son écurie CR7 Racing ? Alleeeez.
Top Gear
Newsletter
Recevez les dernières news, tops et exclusivités sur votre adresse e-mail.