TopGear magazine #53

Courez en kiosque (ou sur MonMag.fr) où votre nouveau Top Gear magazine. vous attend ! Si acheter un exemplaire physique de Top Gear magazine est évidemment un excellent moyen de nourrir votre passion, de nos jours, soyons clairs, c’est aussi un luxe. Et une façon de vous éloigner quelques minutes, voire quelques heures, de la soupe de contenus plus ou moins prédigérée que nous ont offerte les réseaux, et d’une arme plus dangereuse pour l’humanité que l’intégralité de l’arsenal nucléaire mondial : le scroll infini. Mais, si vous achetez Top Gear magazine, c’est aussi une sorte de reconnaissance du travail époustouflant de nos photographes, du ton qu’on veut toujours un peu décalé tout en restant rigoureux (on fait notre boulot sérieusement mais sans nous prendre au sérieux) et du rythme des différentes rubriques que vous parcourez durant un voyage soigneusement planifié.

Oui, un magazine papier peut sembler affreusement démodé de nos jours, à une époque où nous avons tous une fenêtre ouverte sur le monde dans nos poches. Il ne peut rivaliser avec Internet ni en termes de vitesse d’information, ni en termes de volume. Il doit donc offrir à ses lecteurs une expérience plus premium. À commencer par une information de qualité, mais ça n’est pas tout. La lecture d’un magazine doit aussi apporter à ses lecteurs un moment de répit pour leur esprit épuisé par la frénésie des sollicitations auxquelles il est confronté en permanence, afin de renouer avec une chose a priori simple : consacrer toute son attention à une seule chose. Et si, comme on tente de le faire, on peut vous faire sourire en même temps, c’est mission accomplie. Bref, tout ça pour vous dire merci de nous suivre et que nous espérons que cette nouvelle formule vous plaira, on l’a faite pour vous.

Après, on ne va pas se mentir, je suis évidemment collé à mon smartphone, mais les expériences analogiques,
plus simples et légèrement rétro, font un retour en force. Avoir une platine vinyle à la place de Spotify est du dernier chic, le revival du Nokia 3310 est presque aussi tendance que le Samsung Galaxy Z Flip6 (il faut dire qu’on ne peut pas jouer à Snake sur le Z Flip6) et le monde automobile n’est pas en reste. Les boutons reviennent déjà sur les planches de bord, quelques écrans tentent de copier des designs vintage, et certains tentent de nous faire passer la pilule de SUV électriques avec des noms des gloires passées.

Mais rassurez-vous, certains constructeurs ont bien compris que la désirabilité ne vient pas simplement d’un chrono sur un 0 à 100 km/h, de mises à jour logicielles, ou de la surface totale d’écrans dans un habitacle, mais de la richesse de l’expérience de conduite, de la lignée dont descend tel ou tel moteur thermique, ou de l’histoire que raconte un modèle.

On espère que cette nouvelle formule vous plaira, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

 

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