Le SUV, chez Opel, ça remonte à plus loin que ce qu’on pourrait croire. Non, avant l’Antara (dont on vous pardonnera d’avoir oublié l’existence). Avant même Toyota et le premier RAV4, Opel avait proposé dès 1991 à son catalogue le Frontera. D’accord, c’était un rustique Isuzu Rodeo rebadgé auquel on avait greffé des moteurs maison (dont un V6 3,2 l sur la deuxième génération lancée en 1998, autres temps…), mais il y avait de l’idée.

Trois décennies plus tard, cette appellation fera son retour sur le remplaçant du Crossland, actuel cousin au Blitz du Citroën C3 Aircross. Et si l’on en croit la silhouette en clair-obscur dévoilée par Opel en guise de teaser, ce nouvel Opel Frontera devrait maintenir une étroite parenté avec l’imminente deuxième génération du petit SUV Citroën, ce que tend à confirmer la promesse d’un « prix attractif » pour « une mobilité abordable ».

Comme le nouveau C3 Aircross, dont une version est déjà commercialisée sur les marchés émergents, le Frontera devrait grandir sensiblement pour franchir la barre des 4,30 m. Ce gabarit l’intercalerait entre le Mokka et le Grandland, dont la deuxième génération suivra dans le courant de l’année.

On sait que le Citroën profitera de cette poussée de croissance pour offrir deux strapontins en option dans le coffre et devenir par là-même un rival du Dacia Jogger auprès des familles nombreuses. Opel n’évoque pas cette possibilité, se contentant pour l’instant de promettre « un haut niveau d’habitabilité et de polyvalence » ainsi que « des fonctionnalités intelligentes ». Ah, et un nouveau logo.

En revanche, la marque indique que le Frontera sera lui aussi d’emblée proposé en version 100 % électrique, comme tous les modèles de la gamme à la fin de ce cycle de renouvellement. Rendez-vous « dans les semaines à venir » pour voir de quoi il retournera.