Pininfarina Battista

Des accélérations addictives dans un écrin haute couture : électrique ou pas, la Battista est une hypercar unique en son genre

Ollie MARRIAGE • Niels de GEYER
Publié le : 12 octobre 2021

9 10
Les plus :
Lignes sublimes
Conduite accessible
Performances ahurissantes

Les moins :
Tarif indécent
Sac en papier à prévoir pour les passagers, ce serait dommage de salir l'habitacle cousu main...

À bord

Les portes s’ouvrent doucement et emmènent une partie du seuil avec elles. Pas besoin d’être contorsionniste pour s’installer dans la Battista. Ici, on ne se laisse pas tomber au fond de baquets rigides, on se glisse le long de coussins moelleux. Ça fait partie du charme de cette voiture, qui se veut une GT utilisable au quotidien avant d’être un dragster.

L’habitacle est particulièrement épuré. Trois écrans font face au conducteur de part et d’autre du volant. Le plus petit, au milieu, est solidaire de la colonne de direction et affiche la vitesse et le mode sélectionné. La dalle tactile de gauche indique la jauge de batterie, des détails sur chaque mode de conduite et permet de régler les sièges et le volant, tandis que celle de droite est dédiée à la clim et à l’autoradio.

Je suis très fan des sièges en veau-velours bleu, des détails en carbone mat et des inserts en cuir matelassé. C’est bien simple, si vous facturez une voiture plusieurs millions d’euros, vous devez saisir la moindre opportunité d’y glisser des matériaux très chers. Par exemple la finition carbone brut de notre voiture, qui a dû coûter un prix indécent. De près, c’est magnifique. De loin, c’est juste marron-noir. Personnellement, j’aurais choisi une livrée plus punchy (parce que je le vaux bien).

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