Vous aviez sans doute déjà aperçu des images de la Type 62-2, une supercar basée sur la Lotus Exige et signée par un revenant, le carrossier britannique Radford. Mais vous ne l’aviez pas encore vue comme ça. Ceci est la Type 62-2 John Player Special, plus rapide, plus méchante et, à en croire Radford, « plus proche d’une voiture de course que d’une voiture de route. »
Cette version représentera seulement 12 des 62 exemplaires prévus de la Type 62-2, réincarnation de la Lotus Type 62. Outre ses magnifiques couleurs noir et or en référence aux Lotus de course des années 70-80, elle se caractérisera par une fiche technique radicale. Ça veut dire un diffuseur et une lame avant hypertrophiées, ainsi que de plus grandes prises d’air latérales pour mieux faire respirer le le V6 3.5 à compresseur, celui-ci passant à 600 ch (au lieu de 430 ch sur la « Classic » et 500 ch sur la « Gold Leaf »).
Les freins sont également renforcés (des carbone-céramique Brembo), derrière des jantes à quatre branches en carbone de 18 pouces à l’avant et 19 pouces à l’arrière, chaussées de Michelin Pilot Sport Cup 2. « La Type 62-2 JPS est encore plus radicale dynamiquement, et offre un immense potentiel aussi bien sur la route que sur circuit – elle est très légère, rapide et agile –, une véritable agression des sens qui pourra tutoyer même les pistardes les plus accomplies », promet Jenson Button, le pilote d’essai maison.
Rappelons qu’on doit la résurrection de Radford essentiellement à trois personnes : le champion du monde de F1 2009 Jenson Button, le présentateur TV et carrossier Ant Anstead, et le designer Mark Stubbs. La 62-2 coûtera environ 400 000 dollars et sera proposée en trois versions, par ordre de puissance Classic, Gold Leaf et JPS. Même si en payant ce qu’il faut, vous pourrez probablement en avoir une entièrement sur mesure. On peut d’ailleurs parier qu’aucune 62-2 ne sera identique à une autre.
« La Type 62-2 John Player Special arbore l’une des livrées de course les plus emblématiques jamais créées, poursuit Button. L’une de celles que des pilotes comme Emerson Fittipaldi et Ayrton Senna ont fait briller, dans les voitures qui m’ont donné envie d’être pilote. »
On l’essaie quand tu veux, Jenson.