Dites bonjour à la Renault Mégane restylée. Quatre ans après son lancement, c’est l’heure du lifting pour la quatrième génération de la compacte au losange. Et ne vous endormez pas tout de suite parce que promis, il a plein de choses intéressantes sous cette allure quasiment inchangée.
À commencer par une motorisation hybride rechargeable, la même que dans le nouveau Renault Captur : un 1.6 atmosphérique de 91 ch couplé à deux moteurs électriques, une batterie de 9,8 kWh et une originale boîte multimode à crabots. L’ensemble promet 160 ch cumulés et une autonomie en tout électrique de 50 km (WLTP). Il sera disponible dans un premier temps sur le break avant d’arriver sous le capot de la berline.
Sinon, vous pourrez toujours opter pour un bon vieux 1.3 essence ou 1.5 Diesel.
L’autre nouvelle d’importance est le remaniement complet de la gamme RS. Le 1.8 turbo développe désormais 300 ch sur toutes les versions, et plus seulement sur la Trophy. Le châssis Cup n’est plus une option. Il est désormais exclusivement disponible (et obligatoire) sur la Trophy, ce qui est finalement plus cohérent : la RS tout court avec une suspension conciliante, ou la Trophy avec des réglages radicaux et un autobloquant. Les deux versions restent disponibles avec une boîte manuelle ou à double embrayage (6 rapports).
Ce n’est pas plus mal : autrefois, une Mégane RS standard avec un châssis Cup avait un peu le cul entre deux chaises, pas assez affûtée pour suivre une Civic Type R mais trop inconfortable pour jouer la polyvalence façon Golf GTI. On ne s’attend pas à un retour de la Trophy-R mais qui sait, un jour, peut-être, en guise de bouquet final… Notez l’arrivée d’une nouvelle finition RS Line à la place de la GT Line, pour ceux qui veulent le plumage mais pas forcément le ramage.
Le reste relève de la routine de n’importe quel restylage (et vous auriez probablement quitté cette page il y a longtemps si on avait commencé par ça, pas fous). Nouvelle signature lumineuse dans les optiques, boucliers légèrement redessinés, nouvelles teintes de carrosserie, nouveaux jeux de jantes… euh… voilà. Ah oui, l’éclairage des poignées de porte, aussi.
À bord, une instrumentation numérique 10 pouces fait son apparition, l’écran central grandit légèrement en haut de gamme (9,3 pouces) et la qualité perçue a été peaufinée, avec même un rétroviseur central sans encadrement dans les finitions hautes. Fichtre. Les assistances à la conduite progressent d’un cran.
Rendez-vous cet été pour la reprise du match contre la Peugeot 308 et la Volkswagen Golf.