En attendant GTA VI, déjà quand on regarde GTA V avec ses graphismes incroyables et sa richesse inépuisable, difficile de croire que la série a débuté sa vie comme une vague simulation de crimes jouée à travers une basique vue du dessus. Si aujourd’hui on peut distinguer chaque cheveu, poil de barbe ou… tout autre partie de notre avatar, souvenez-vous (ou imaginez, selon votre date de naissance) que nous avons passé la majeure partie du premier jeu à essayer de déterminer quelle tache de pixels était la tête du perso à l’écran.

Mais attention Jeune ! Oui, TOI ! Ne t’imagine pas qu’en 1997, tous les autres jeux avaient pas ce look rétro. Pour te donner une référence qui devrait te parler, Gran Turismo est sorti la même année.

Ce que GTA su faire en revanche, ça a été de troquer l’héroïsme mielleux de toutes les productions vidéoludiques de l’époque pour une grosse dose de criminalité illicite, immorale et immonde.

Si une Escort Cosworth avait le malheur de s’arrêter au feu, vous la piquiez. Si ça devait amener à une course-poursuite avec la police à travers la ville, tant mieux ! Et si une farandole de moines bouddhistes se jetait en travers de la route en scandant l’amour de son prochain ? Les accidents, ça arrive… 

Naturellement, ce type de violence gratuite n’a pas été bien accueilli par la presse mais… Évidemment les scandales à répétition et les cris d’orfraie ont fait mieux que n’importe quel plan de com’ pour le titre, devenu culte malgré son manque de richesse scénaristique et ses graphismes dépassés. 

Ce qui est surprenant, cependant, c’est la quantité d’éléments que le Grand Theft Auto original avait déjà mis en place et qui sont encore au cœur du jeu. Collecter des missions dans un monde ouvert, voler des voitures ou encore les stations de radios qui étaient déjà présentes. La différence est qu’avec ses graphismes simplistes à l’époque, il y avait une chance que les enfants des années 90 puissent convaincre leurs parents que ce jeu pourtant classé 18+ ne pourrait pas être si mauvais. Alleeez, mamannnn… S’teu plaiiiit…