Mauvaise nouvelle ! Ceci est la nouvelle Renault Sandero RS, et elle n’a pas prévu de débarquer en Europe. Cette sympathique bombinette, en vente en Amérique latine depuis 2015, vient tout juste de profiter d’un restylage dans la foulée du reste de la gamme locale.
Il ne vous aura pas échappé que nos Dacia sont diffusées là-bas sous blason Renault, avec un style revu en conséquence. La dernière évolution de la Sandero sud-américaine l’a gratifiée d’optiques et de boucliers redessinés, qui arrivent aujourd’hui sur la version RS. Notez les feux arrière étirés en largeur et plissez un peu les yeux : on jurerait une petite Mégane RS, non ? Mais si, plissez plus fort.
Aux standards européens, on a ici affaire à une GTI de la vieille école : un moteur atmosphérique à la puissance raisonnable, une boîte manuelle six rapports étagée court, et le minimum syndical d’assistances à la conduite (ESP et antipatinage déconnectables). Pas besoin de plusieurs centaines de chevaux, de palettes au volant, de 15 rapports et d’une transmission intégrale ultrasophistiquée pour s’amuser. C’était le bon temps…
Le 2 litres flexfuel de la Sandero RS développe 145 ch à 5 750 tr/min quand il carbure au sans plomb, et 150 ch à l’éthanol (oui, elle n’est définitivement pas faite pour nous). Avec 1 181 kg en ordre de marche, c’est suffisant pour accélérer de 0 à 100 km/h en 8,4 s et pointer à 200 km/h (voire 8 s et 202 km/h à l’éthanol). Brutal.
Le prix de l’engin est aussi humble que ses caractéristiques, équivalent à un peu moins de 16 000 € au Brésil. Chez nous, depuis la mort de la Twingo RS et la montée en gamme de la Suzuki Swift Sport, il n’y a plus rien d’approchant hormis la Volkswagen Up GTI, moins puissante et moins logeable.
Soupir…