Commençons par la mauvaise nouvelle : la nouvelle Subaru BRZ n’arrivera probablement jamais en France. Et c’est bien dommage parce que 1) la première était une petite merveille et 2) celle-ci a tout de même une bonne bouille, non ?
Proche techniquement de sa devancière, elle en reprend l’empattement, la silhouette et le gabarit menu (4,24 m de long, 1,75 m de large, 1,29 m de haut). Le moteur reste un 4 cylindres boxer atmosphérique, mais il passe à 2,4 l de cylindrée pour offrir désormais 228 ch et 249 Nm, soit 28 ch et 44 Nm de plus que l’ancien 2 l.
Ce flat4 rupte à 7 500 tr/min et entraîne les roues arrière via une boîte manuelle à six rapports et un autobloquant. Une boîte auto à huit rapports sera aussi proposée, avec des palettes au volant et un mode sport inédit. Le nouveau système de contrôle de trajectoire offre quant à lui pas moins de cinq réglages. Tant que l’un d’entre eux s’appelle « off », ça nous va très bien.
La nouvelle BRZ repose sur une structure sensiblement rigidifiée, préservant la parfaite distribution des masses du modèle précédent. À bord, l’habitacle évolue peu : une instrumentation numérique à la place des compteurs, un écran central 8 pouces donnant accès à un infotainment compatible CarPlay, et roulez jeunesse.
S’il est quasiment certain que nous n’aurons pas droit à cette BRZ, deuxième du nom, on ne désespère pas encore de voir son futur clone Toyota arriver un jour dans l’Hexagone pour succéder à la GT86. Pour cela, il lui faudra passer outre une fiscalité écologique devenue vertigineuse pour les petites sportives. Ces veinards d’Américains pourront quant à eux mettre la main sur la nouvelle BRZ à un prix indécemment accessible d’ici l’automne 2021.