On commence – surprise ! – avec un épisode de la franchise Fast & Furious. Le second, pour être précis, qui s’en sort avec un total presque raisonnable de 130 voitures détruites pendant le tournage. Au casting, on trouve une Mazda RX-7, une Nissan GT-R R34 ou encore une Honda S2000, toutes impliquées dans des cascades plus ou moins abracadabrantesques. Plutôt plus que moins, même si les films suivants mettront la barre bieeen plus haut dans le WTF.

Tous les Die Hard étaient superflus après le premier, mais on aurait vraiment pu se passer du sombre navet qu’est le cinquième et dernier en date. Cela aurait notamment évité la destruction de 132 voitures dont un Mercedes Classe G, un Unimog ou un camion blindé MRAP. Ah, et quelques BMW Série 7 E65 au passage. Chris Bangle avait déjà bien assez souffert.

La quoi ? Ce film (The Junkman, en VO) est le second d’une trilogie de Henry Blight Halicki, après… La Grande Casse tout court, que vous connaissez sans doute mieux sous son titre originel Gone in 60 Secondes (dont 60 secondes chrono est le remake). Apparemment, le réalisateur aurait mis à contribution sa propre collection pour ce carnage. Ouille.

Avant que la saga prenne une autre dimension avec le cinquième épisode, le premier opus avait déjà fait les choses en grand. 190 voitures pour une telle rentabilité au box-office, sans même parler des neuf autres films qui en découleront, ce n’est finalement pas grand-chose.

On en pense ce qu’on veut mais un film qui largue des voitures en parachute depuis un avion cargo ne peut pas être complètement mauvais. De vraies voitures, évidemment. « Tout le monde a été choqué quand ils ont découvert que nous avions balancé de vraies voitures depuis un avion », avait raconté à l’époque le coordinateur des cascades Dennis McCarthy à TopGear.com.

Le Fast and Furious des connaisseurs, le seul qui tienne un peu la route (pardon) automobilistiquement parlant. D’ailleurs, saviez-vous que Tokyo Drift compte Christopher Nolan parmi ses fans ? Il en préfère la « recette originale ». Vous imaginez un Fast and Furious par Christopher Nolan ?

Oui, c’est niais. Mais on passe toujours un bon moment devant celui-là.

Le cinquième film de la franchise a tout chamboulé en prenant du recul par rapport à l’univers automobile pour devenir un blockbuster plus généraliste. Et toujours plus bourrin, rassurez-vous. Un virage stratégique qui a manifestement réussi à la saga. Mais pas aux centaines de voitures qui ont péri dans l’opération. RIP petite Corvette Grand Sport (une réplique, mais tout de même)…

Eh non, il n’y a pas que des Fast and Furious dans ce top. Ouf.

Nos plus jeunes lecteurs ne se rappellent peut-être pas toute la hype qui avait entouré le lancement du deuxième volet de la saga Matrix, mais la poursuite sur l’autoroute était un sacré morceau de bravoure en 2001. Bien sûr, il y avait beaucoup de numérique par-dessus, mais General Motors avait donné à la production les clés de toute une armada de vraies voitures. Aussitôt détruites… Snif.

Celui-là, vous ne l’attendiez pas : un drame philosophique du très contemplatif Michael Bay, qui y interrogeait le sens même de la vie et de l’humanité.

Ah non, pardon, un film qui raconte une guerre entre des robots géants polymorphes, avec quelques – tout – petits dommages collatéraux sur la planète. Attention, ça chiffre : le Livre Guinness des Records a constaté officiellement la mort de 532 engins motorisés dans ce massacre tout feu tout flammes. C’est du joli, Michael.