Top 9 : les boutons de démarrage
Parce qu'un beau bouton de démarrage, c'est une journée qui commence bien. Gentlemen, start your engines !
Un bouton de démarrage sur le tableau de bord ? C’est d’un banal… Il est plus intéressant – plus italien – de le mettre sur le volant. Beaucoup de Ferrari le font. Audi le fait aussi sur la R8. Mais l’Alfa Romeo Giulia a le mérite de proposer cette charmante attention sur une berline familiale, qu’il s’agisse de la monstrueuse version GTAm ou d’une bonne vieille turbodiesel.
Une idée futée pour rester fidèle à la tradition des boutons basculeurs chez Mini : faire du bouton de démarrage le plus gros de tous, et le mettre en plein milieu des autres sur la console centrale. Ça donne cette espèce de langue rouge protubérante façon Rolling Stones. Et c’est étrangement plus engageant qu’un bouton conventionnel, non ?
Certaines voitures ont un bouton de démarrage en plastique. Sur quelques-unes, il est métallique, bien froid sous le doigt. Mais chez Aston Martin, on préfère le verre. Visuellement ou tactilement, c’est encore un cran au-dessus. Et c’est beaucoup plus pratique dans la vraie vie que l’ancien « Emotion Control Unit », cette insupportable grosse clé/carte en verre qu’il fallait insérer avant de la presser et qui fonctionnait une fois sur deux.
Celui-ci n’a rien de spécial à première vue. Il est rouge, il est monté sur le tableau de bord, pas de quoi se relever la nuit. Il faut le presser pour comprendre. Il y a toujours eu quelque chose de particulier dans sa surface lisse, sa taille, et l’étonnante résistance du ressort en dessous. Cela suffit à faire de chaque démarrage un petit événement, comme si le bouton avait été emprunté au tableau de commandes d’un silo de missiles nucléaires… Il vaut assurément mieux qu’il serve à la mise à feu d’un VTEC hurlant.
Le bouton qui réveille l’un des plus beaux moteurs de l’histoire ne porte aucune inscription. C’est juste un bête bouton rouge sous une gâchette de sécurité. L’idée vient évidemment du meilleur ami du designer de supercars : l’avion de chasse. Dans ces derniers, la gâchette sert à empêcher un tir de missile accidentel. Dans la McLaren, il empêche de démarrer le V12 accidentellement. Ce qui serait beaucoup plus cher.
Encore une référence aéronautique ici, qui nous vient de la tout sauf furtive Lamborghini Aventador. La petite Huracán et le SUV Urus ont aussi droit à cette gâchette rouge brillant. Lamborghini (à moins que ce soit son maître Audi) semble avoir estimé que devoir relever ce petit machin à chaque fois risquait de devenir lassant. Résultat, il y a un trou dedans, pour pouvoir presser le bouton lui-même à travers…
Le V8 5.5 à compresseur de la McMerc prend vie grâce à un bouton perché au sommet du sélecteur de la boîte automatique à cinq rapports (si, si, cinq). Il est caché sous un petit opercule étonnamment cheap. Pas de quoi empêcher, quand on empoigne le levier et qu’on enfonce son pouce sur le bouton, d’avoir l’impression de commander la démolition d’un immeuble. Il faut dire que pour le bruit, ça revenait quasiment au même.
Un bouton de démarrage au plafond. Pourquoi pas… Si vous rêviez d’être pilote de ligne et de passer vos journées à switcher des trucs au-dessus de votre tête, mais que vous avez raté le concours, mettez un peu d’argent de côté et essayez de vous trouver une Senna d’occase. De rien.
Ce n’est même pas un bouton à proprement parler. C’est un petit interrupteur moleté que vous prenez entre le pouce et l’index et que vous faites délicatement pivoter de quelques degrés dans le sens des aiguilles d’une montre. Aucun des moteurs qu’il démarre dans la gamme Volvo n’est spécialement intéressant. Mais c’est un élément de design sur lequel ils n’étaient pas du tout forcés de s’attarder. Et ils ont eu raison de le faire, car ce petit bitoniau est particulièrement satisfaisant à actionner.
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