Ferrari California

Nous sommes en 2009 et Ferrari a un problème : ses supercars se portent très bien mais la marque voudrait bien trouver de nouveaux débouchés auprès d’une clientèle un peu plus pépère, celle de Bentley, Mercedes ou Aston Martin. Il lui faut un modèle d’entrée de gamme pour appâter le chaland. Maranello décide donc de lancer un cabriolet à moteur avant et de dépoussiérer pour l’occasion un grand nom de sa collection: California, comme dans « 250 GT California Spyder » (la voiture de Ferris Bueller, et une vedette des ventes aux enchères les plus prestigieuses).

L’idée était excellente. L’exécution infiniment moins, avec un toit rigide escamotable lourd et encombrant, à l’origine d’un postérieur replet et d’un dynamisme en berne. Ferrari a amélioré sa copie sur la California M (passée au V8 turbo), avant de la remplacer par la Portofino, une appellation inédite et donc sans héritage à assumer.