TOP 9 : superboats et supercars
Vous cherchez un bolide aquatique assorti à votre voiture de sport ? Il y en a pour tous les goûts.
Construit en 1968, ce magnifique Riva commandé par Ferrucio Lamborghini lui-même troquait ses deux V8 américains pour une paire de V12 Lamborghini capable de développer 700 ch pour l’emmener à 48 nœuds (89 km/h, en langage terrestre). Sa production a nécessité 278 jours. Pas un de plus, il fallait qu’il soit prêt pour les vacances d’été de M. Lambo.
L’équivalent moderne du Riva de Ferrucio est ce monstrueux catamaran tout en fibre de carbone de 1 550 ch, un exemplaire unique commandé en 2017 pour 2 millions d’euros. Inspiré par une Aventador SV à laquelle il emprunte ses optiques et sa peinture Verde Stabilo Singh, il embarque un système hi fi à 25 000 €. À défaut de V12 Lambo, on trouvait deux moteurs Mercury nautiques de 1 350 ch chacun.
Un cheval cabré mais pour la mer : un hippocampe cabré ? Ce bateau de 32 pieds a été construit à 40 exemplaires au début des années 1990, et coiffé d’un aileron pas du tout ridicule au-dessus de la cabine. Les stries derrière et sur les flancs ainsi que les deux doubles sorties d’échappement évoquent la Testarossa. Sous le capotv on trouve deux V8 de 400 ch capables d’emmener la bête à 115 km/h.
Celui-là allait avec la SLS AMG Electric Drive et, comme elle, il était 100 % électrique, avec pas moins de 12 moteurs et 2 220 ch. Vitesse max ? 160 km/h. Autonomie ? Aucune idée. Mais à notre avis, il valait mieux embarquer un petit groupe électrogène si vous vouliez être sûr de rentrer à bon port…
Vous préférez quand ça glougloute et que ça fume ? Vous pouviez aussi choisir son équivalent thermique, inspiré par la SLS tout court. Celui-là était propulsé par deux V8 biturbo pour un total de 1 350 ch, le double de la supercar aux portes papillon.
Une Aston Martin Diesel ? Ça n’existe pas… Sur terre, non, mais sur mer, il y a eu cet AM37. Construit par Quintessence Yachts en 2016, il était proposé au choix avec deux V8 essence de 430 ch ou deux Diesel de 370 ch. Il y avait aussi une version S plus puissante. Côté châssis, c’était un bateau, forcément.
Là, au moins ça a du sens, puisque la sportive américaine doit son nom à un type de petit bateau militaire. Le spécialiste Malibu en a concocté qui reprenaient les thèmes de la C4 mais aussi de la musculeuse C6 (photo), animés par des V8 de 400 ch. Voire 500 ch pour la version ZR1.
Là, ça ne rigole plus. Sauf que ce bateau n’existe même pas… Cet hyperyacht de 20 m de long inspiré de la Chiron devait embarquer un jacuzzi et être animé par deux V8 Man de 1 000 ch chacun. La vitesse de pointe aurait été moins impressionnante que son pendant terrestre : 45 nœuds, soit 83 km/h. On attend toujours une preuve que l’un des 66 exemplaires prévus ait vu le jour.
D’accord, là, on a retourné la question. Voilà une voiture inspirée par un superboat. De la peinture bleu marine avec un double liseré azur sur la ligne de flottaison caisse, de l’acajou sur la planche de bord, le volant et le pommeau de boîte, une dose de chrome dans l’accastillage, et hop ! voilà une série spéciale très convoitée dont le bon goût de ne dément pas. La Fiat 500 Riva aussi eu son pendant Abarth, la Rivale.
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