Porsche 991 Turbo S

Il y a quelques pages, nous évoquions la Porsche 959 et sa débauche de technologie dans les années 80. Mais très vite, la « simple » 911 Turbo n’a plus eu grand-chose à lui envier. Depuis qu’elle a adopté la transmission intégrale dans les années 1990, puis la boîte double embrayage lors de la décennie suivante (pour riposter à l’affront de la Nissan GT-R R35), elle s’est imposée comme l’épouvantail des drag races.

La 991 Turbo S revendiquait 2,9 s sur le 0 à 100 km/h. Top Gear a pourtant chronométrée cette supercar ultrapolyvalente en 2,5 s sur l’exercice. Autrement dit le chrono d’une Bugatti Veyron deux fois plus puissante et dix fois plus chère.

Et Porsche nous fait souvent le coup. Pourquoi tant de modestie ? Apparemment, la philosophie de la marque est que n’importe quel propriétaire de Porsche, quels que soient son talent, le revêtement, l’altitude, la qualité du carburant, l’usure des pneus ou du moteur, puisse reproduire lui-même les chiffres de la fiche technique. Donc la prochaine fois que vous lirez un 0 à 100 km/h officiel chez Porsche, ne le considérez pas comme un objectif mais plutôt comme un minimum syndical.