Un (rapide) résumé de la saga Toyota aux 24 Heures du Mans
L'édition 2019 des 24 Heures clôturera une Supersaison 2018-2019 dominée par Toyota. Mais avant d'en arriver là, le parcours du constructeur japonais a connu des hauts et des bas depuis son retour dans la catégorie en 2012...
2012
Pour son grand retour en endurance, Toyota n’est pas totalement partie d’une feuille blanche puisque le V8 essence 3,4 L atmosphérique de 530 ch équipant la TS030 hybride est dérivé du bloc qu’il utilisaient en Super GT (le DTM local au Japon). Plus curieusement, deux fabricants différents ont été choisis pour fournir les moteurs électriques, Aisin pour l’unité avant et Denso pour l’arrière. La puissance cumulée des deux avoisine 300 ch pour un total de 830 ch.
Prévue initialement pour faire sa première apparition sur les 6 Heures de Spa, deuxième épreuve du championnat, la TS030 n’arrivera que pour les 24 Heures du Mans, un mois plus tard, après qu’un des châssis a été endommagé lors d’une séance de test au circuit Paul Ricard. Aucune des deux voitures engagées ne verra l’arrivée : la Toyota #8 abandonnera des suites d’un accrochage avec une Ferrari GT et la #7 jettera l’éponge site à des problèmes moteur. Mais les temps au tour sont prometteurs et la TS030 confirmera son bon niveau de performance face à Audi avec une pole position et une deuxième place à Silverstone. Toyota enchaînera ensuite trois victoires au Brésil, au Japon et en Chine et terminera deuxième du championnat malgré 4 résultats blancs en huit épreuves. Pas mal pour un début, non ?
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