Saviez-vous que cela ne faisait que 33 ans que l’homme avait atteint pour la première fois le pôle Nord sans ravitaillement ? On doit cet exploit aux Canadiens de l’expédition Steger. Depuis, Top Gear a prouvé dans l’épisode « Polar Special » de 2007 que c’était tout de même plus simple en voiture. C’étaient les Islandais d’Arctic Trucks qui s’était chargés de préparer l’héroïque Toyota Hilux.
C’est aujourd’hui au tour du Volkswagen Amarok de passer entre leurs mains expertes. Cet AT35, exemplaire unique à ce jour, est prêt à affronter l’hiver arctique, une guerre nucléaire et l’apocalypse zombie. Dans le même après-midi s’il le faut.
En attendant, il est destiné à emmener les touristes dans la toundra islandaise à travers la glace et les blocs de basalte. Les modifications sautent aux yeux : une garde au sol rehaussée de 25 mm, une protection de capot façon monosourcil, des arches de roue en fibre de verre, et des pneus de 315 mm de large. Sous le capot, le plus gros moteur du catalogue, à savoir le V6 3.0 Diesel, ici dans sa variante intermédiaire de 224 ch.
L’Amarok AT35 est évidemment impressionnant mais il n’a rien de monstrueux par rapport à d’autres prépas d’Arctic Trucks. Ses capacités sont d’ailleurs similaires à celles du modèle de série, déjà costaud puisqu’il peut gravir des pentes de 45° et embarquer une charge de 1 154 kg (sur la benne la plus large de son segment). Bonne chance pour faire tout ça sans renverser votre café. Comment, on ne vous a pas dit, pour le café ?
À bord, on trouve dans le désordre un extincteur, un groupe électrogène, une machine à café, une radio VHF, une caisse à outils, une trousse de premiers soins, un défibrillateur… Bref, tout ce qu’il faut pour survivre à une nouvelle éruption de l’Eyjafjallajökull.
L’Amarok AT35 n’ayant pas vocation à être produit en série, aucun prix n’est indiqué. Mais il n’est pas impossible que cela évolue si le téléphone d’Arctic Trucks se met à sonner cet après-midi.