Ceci est la nouvelle Volkswagen ID.One, en tout cas d’après ce qu’on peut lire sur la plaque. Volkswagen, dans son communiqué, n’y fait pour l’instant référence que comme un « futur modèle électrique d’entrée de gamme », mais annonce d’ores et déjà « un prix de base d’environ 20 000 € ».

Ce qui paraît alléchant, puisque c’est aussi la promesse de la future Renault Twingo E-Tech. Sur cette première image, la Volkswagen n’a peut-être pas la bouille de la française, mais elle semble savoir ce qu’elle veut. Cette face avant anguleuse n’est pas sans rappeler le concept ID.Life, évoquant presque plus un bébé Amarok qu’une petite soeur de l’imminente ID.2.

L’ID.One reposera sur une plate-forme issue de la MEB que cette dernière, qui attaquera quant à elle à moins de 25 000 € à son arrivée en 2026. L’ID.One, qu’on découvrira début mars sous la forme d’un concept, débarquera ensuite en concession en 2027.

Lors d’une assemblée générale du personnel à Wolfsburg, le directeur général de la marque Thomas Schäfer a promis « un modèle électrique performant, abordable et rentable, produit en Europe pour l’Europe ». Daniela Cavallo, présidente du comité d’entreprise du groupe Volkswagen, voit dans l’ID.One une « Volkswagen au sens littéral du terme » (« voiture du peuple », dans la langue de Ferdinand Piëch).

Volkswagen, en pleine restructuration outre-Rhin après des années de vaches maigres, a aussi confirmé la délocalisation de la production de la prochaine génération de Golf de l’usine de Wolfsburg vers celle de Puebla au Mexique. Pour aider à digérer cette annonce lourde de symboles, Thomas Schäfer a annoncé que le site historique de Wolfsburg se chargerait en revanche de la production des futurs Golf et T-Roc électriques sur la nouvelle plate-forme SSP, afin de « continuer à écrire l’histoire de la Golf » et de faire de Wolfsburg « l’épicentre de la production des compactes 100 % électriques ».